jeudi 27 avril 2017

27/04/17 Hoi An

27/04/17
Lever 4h pour décoller à 6h30. Christian dit que l'aéroport est à 10 mn...pas de soucis.
Le taxi traverse la ville encore tranquille qui laisse toute liberté de circuler aux vélos car il y a peu de mobylettes à 4h30.
Le taxi accélère, on se regarde et on met nos ceintures ( on roule sans ceinture en ville car la vitesse est limitée). Le chauffeur prend l'autoroute.... C'est encore loin?
Ça va aller, c'est à 40kms ( nouvel aéroport) dit il en appuyant sur le champignon.
Atterrissage à Da Nang et arrivée au resort à 8h30. Verdure, piscine, décor pour 3 j de repos.
Enfin la perle de notre voyage.... Cette ville que nous aimons particulièrement.



Ses quartiers chargés de l'histoire mêlée des vietnamiens, des Chinois , des japonais , des français.
Hoi An est un lieu très prisé par les touristes mais qui a su préserver son charme et son identité.
On y retrouve les boutiques de tailleurs, de soieries, de souvenirs , les échoppes de luxe qui côtoient les plus populaires, les restaurants de rue, les restaurants plus cotés , les vendeuses ambulantes...


Nous nous installons sur le trottoir assis sur des tabourets d'enfant et commandons un jus de citron vert qui est notre boisson préférée. Ce qui fait la différence est cette rondelle de citron confit dans le sel et le sucre. 
Midi, enfin notre chambre est prête, spacieuse avec une grande fenêtre sur une impasse à l'ombre de grands arbres.


Sieste puis ballade dans la vieille ville. Il fait très chaud.
Nous prenons la navette pour aller à la plage d'An Bang . Une grande effervescence....les jeunes vietnamiens se baignent en jean ou vêtements, les touristes se prélassent sur les transats alignés.
Nous nous installons au bord de l'eau. Une dame s'approche, nous discutons un peu et lui achetons 3 bricoles. Elle dit que ma peau est belle car bien blanche!






















Le soir, la ville s'illumine de ses lampions, son marché de nuit, les lanternes qui dérivent au fil de l'eau lâchées par les touristes, les odeurs de grillades....et les mobylettes sont interdites .




Nous mangeons dans un restaurant gastronomique....pour 10 euros chacun.




Après une nuit de sommeil réparateur dans un bon lit et sans bruit nous partons en mission.
Christian a oublié à Nha Trang son chargeur pour l'appareil photo.
Une commerçante nous indique ne pas avoir ce modèle, mais nous demande d'attendre. Elle enfourche sa mobylette et revient 20mn après avec.
Nous partons à pieds (2km) vers le jardin populaire des herbes du Vietnam à Tra Que . Une variété incroyable de verdures, d'herbes aromatiques.


Sur le trajet nous croisons un viel homme et son buffle, puis des femmes qui , après la récolte du riz, ramassent les derniers épis . Le riz pour elles et les tiges pour nourrir leurs bêtes. Rien ne se perd.


Le fait que Christian parle vietnamien nous permet d'avoir un contact vrai et chaleureux avec les gens.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons dans une petite boutique très pauvre qui vend de l'eau, des noix de coco. Une petite fille s'assied à côté de nous et regarde avec envie mon éventail espagnol...je suis repartie sans en faisant une heureuse.


L'après midi nous nous rendons au bord de la rivière dans le village de pêcheurs de Cam Thanh .
Un pêcheur nous emmène dans sa barque ronde tressée typique de la région. Nous parcourons les plantations de cocotiers d'eau . Les tiges sont récoltées deux fois par an pour couvrir les toits des maisons.


Au loin nous entendons les vagues de touristes chinois à la queue leu leu dans leurs barques.
Nous apprécions cette visite dans la tranquillité avec un accompagnateur très agréable.







29/04/17
Il a plu toute la nuit. Le sol est détrempé. Nous annulons notre visite dans les îles, qui semble t il n'offrent pas d'intérêt particulier de toutes façons.
Entre deux averses nous regardons les boutiques des tailleurs, avec de belles étoffes aux couleurs chatoyantes, qui proposent à peu près les mêmes choses, mais il faut négocier les prix.






Les anciennes maisons de Hoi An se visitent avec un pass délivré à l'entrée de la ville historique.
Parfois les descendants vivent encore dans ces demeures ancestrales.
  

La pluie a cessé. Le sol s'est asséché et la lumière est belle. Christian en profite pour capturer ces moments, ces portraits parfois volés ou consentis avec le sourire.